Archive pour le 30 août 2013
Un feuillet du codex Arundel, portant l’écriture de Francesco Melzi, le jeune aristocrate milanais apprenti de Léonard de Vinci à Amboise, correspond à un relevé des rues de la ville de Romorantin suivant un axe Nord-Sud.
A chaque changement de direction, Melzi indique le cap de la boussole.
Il se sert du genre de goniomètre employé déjà par son maître, Léonard de Vinci, pour lever le plan d’Imola (Italie) en 1503.
Le parcours a été retracé par une classe du collège Léonard de Vinci en 2011.
Le départ se situe à la Chapelle Notre-Dame-des-Aydes, faubourg d’Orléans. Le terme du parcours se trouve rue Saint Fiacre dans le quartier du Bourgeau.
Le parcours est matérialisé au sol par des clous. En les suivant vous marchez sur les traces de Léonard de Vinci et de son élève, Francesco Melzi
En 1391, le roi Charles VI fait l’acquisition du Comté de Blois et de la Châtellenie de Romorantin et Millancay au profit de son frère Louis duc d’Orléans. Jean d’ Angoulême reçoit la Châtellenie en héritage en 1445 et fait construire un château au bord de la Sauldre. Au début du 16 ème siècle Romorantin devient la villégiature préférée de Louise de Savoie, veuve de Charles d’Angoulême et le jeune François d’Angoulême y passe une grande partie de son enfance. Des travaux d’embellissement sont effectués et une aile nouvelle est commencée en 1512. Dès le début du règne de François Ier, le roi et sa mère ont de grands projets pour la ville. En 1515, ils invitent Léonard de Vinci à venir en France pour réaliser une résidence royale, une ville nouvelle pour la Cour faisant ainsi de Romorantin la capitale du royaume.